Interview du VitrierIDF
Nous allons retranscrire une interview faite par le webmaster du site. Nous avons interrogé LevitrierIDF sur son parcours dans le métier d’artisan vitrier.
Agréé assurance – Remboursement de franchise
Pouvez-vous nous expliquer votre parcours scolaires, vos début de vitrier ?
Bonjour, j’ai étudié à Pantin, puis après un CAP Menuisier aluminium-verre pour devenir vitrier miroitier dans le bâtiment. J’ai dû travailler dans la société comptable de ma mère car je en trouvais pas de job dans la miroiterie. Puis à 22 ans, j’ai par le biais d’un ancien camarade de classe, pu intégrer un entreprise de vitrier à Paris et j’ai commencé à mettre en pratique ce que nous avons appris à l’école.
Quel est pour vous la mission du vitrier ? Quels sont vos clients ?
L’objectif est de fournir une prestation pro d’installateur des produits en verre plat (fenêtres, miroirs). De dépanner les clients pro ou particuliers suite à une casse ou un vandalisme sur le porte fenêtre ou vitrage.
Nous avons tous types de clients. Nous exerçons notre métier à Paris, la plupart de nos clients sont des particuliers (Installation de fenêtre et dépannage d’urgence en cas de bris de glace), mais aussi des pro avec de la réparation ou sécurisation de vitrine de magasin après vandalisme ou casse. La refonte à neuf de devanture de magasin à Paris, c’est demandé, ça marche bien en ce moment !
Après on a quelques ouvrage verrier d’envergure plus « touristique ».
Est-ce que le métier de vitrier est dangereux ?
L’artisan verrier est une profession unique dans le domaine de la construction. C’est vrai! Il y a moins d’accidents dans mon domaine que dans celui de la charpenterie, et pourtant, une personne novice serait plus encline à se tourner vers le travail du béton ou du bois.
C’est principalement parce qu’elle pense que la manipulation du bois est facile, ce qui est totalement inexact. Cette stratégie « aguicheuse » n’est pas présente en vitrerie et suscite moins d’intérêt. En plus dans l’inconscient collectif, le verre coupe donc c’est dangereux, ce qui est vrai, mais le domaine du vitrier est bien formé et sécurisé.
Est-ce que vous travaillez en tant que vitrier dans la construction ?
C’est très rare, en tout cas dans le domaine de la construction « gros BTP ». On nous sollicite parfois pour des séparations ou dallage de verre. Sinon dans le domaine de la construction d’habitation type pavillon, nous avons beaucoup de domaine.
Dernière question, est-ce un métier fatiguant, que faut-il faire pour être un bon vitrier ?
Selon moi, c’est un métier éprouvant, même si de nos jours l’outillage et la formation nous aident à porter lourd plus facilement. Mais ca reste des vitres qui peuvent peser plusieurs centaines de kilos.
Pour faire un bon vitrier, il faut de la passion pour son métier, c’est impossible sinon. Être motivé.